Riurba - Revue Internationale d'Urbanisme
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LA PLACE DU VIVANT NON HUMAIN EN VILLE DE PLUS EN PLUS PLÉBISCITÉE PAR LES CITADINS
Afin de déterminer si la végétalisation des bâtiments et la présence de plus de nature de proximité sont réellement souhaitées par les citadins, une agence d’architecture, un écologue et un anthropologue ont initié une enquête sur la perception de la biodiversité au sein de la population française (1 452 interrogés).
Plusieurs enseignements peuvent en être tirés.
Tout d’abord, l’opposition entre ville et nature, souvent postulée, n’est pas reconnue ici par les personnes. L’intérêt de la biodiversité en général, et en ville en particulier, n’est pas démentie. Les espaces dans lesquels la biodiversité trouverait sa place sont plus divers et de plus en plus proches des habitants, même si les représentations traditionnelles encore attachées à tel ou tel animal expliquent des variations d’acceptabilité.
Bien que la biodiversité soit toujours perçue comme une affaire de spécialistes, les concepteurs de l’urbain et les aménageurs ont aussi un rôle à jouer tant dans la prise en compte de l’écologie dans l’établissement humain que dans la sensibilisation du public à des nouvelles formes de cohabitation avec la nature.
Les résultats de cette enquête corroborent la place attendue du vivant non humain dans la ville et les bâtiments de demain.